Désensabler, un casse-tête qui a un coût

Le  centre de développement des éco-entreprises CD2E coordonne le projet CEAMaS (Civil Engineering Applications of Marine Sediments) dont l’objectif est l’aide à la décision concernant la gestion des sédiments marins et leur valorisation dans des applications de génie civil.

La pollution des sédiments

Les sédiments marins sont des dépôts de particules fines d’environ 10^-6 à 10^-2m en provenance de la mer, des fleuves ou même de l’atmosphère. Ils peuvent être d’origine naturelle (débris de plantes et d’animaux) ou anthropique (rejets d’activités humaines actuelles d’exploitation des ports et du passif industriel et agricole). Leur pollution est la conséquence de ces activités.

Comment gérer ?

La sédimentation des particules dans l’eau est particulièrement importante dans les zones à faibles courants comme les ports d’estuaire, dans lesquels les dépôts peuvent croitre d’un mètre en une année. Il est donc nécessaire de draguer régulièrement les sédiments pour éviter le recouvrement de la zone et permettre la circulation des bateaux. Cette gestion est une problématique de taille pour les régions portuaires : le relargage en mer a des répercussions dévastatrices sur les écosystèmes. Le stockage terrestre n’est pas une solution satisfaisante au regard de la place nécessaire. Le traitement en vue d’un dépôt en décharge ou d’une valorisation est souvent couteux, sans oublier la contrainte de la réalisation de ces opérations proche des zones portuaires pour s’affranchir du coût environnemental et économique du transport.

Des solutions apportées

Le projet CEAMaS a pour but d’apporter des réponses à ces problèmatiques. Il rassemble 8 partenaires de France, d’Irlande, des Pays Bas et de Belgique et durera jusqu’à fin 2015.

Cycleco a été sélectionné pour réaliser l’Analyse du Cycle de Vie de scénarios de gestion et de valorisation des sédiments. Le but est l’évaluation des impacts environnementaux par l’Analyse en Cycle de Vie de la valorisation des sédiments de dragage dans différentes applications du génie civil. Ceci comprend la définition d’une méthode d’analyse (précisant le champ de l’étude et la méthode de modélisation), la collecte de données auprès des partenaires du projet, l’évaluation des impacts de différents scénarios, leur comparaison et la validation des résultats par l’analyse de sensibilité aux hypothèses de travail.

De nombreux partenaires participent au projet : CD2E, BRGM, Ecole Centrale de Lille, Université de Lille 1, University College Cork (UCC), Cork Institute Technology (CIT), Technical University of Delft, Belgian Building Research Institute (BBRI-WTCB-CSTC).

Cliquez ici pour le flyer CEAMaS.

Pour plus d’information sur le projet CEAMaS, cliquez ici : www.ceamas.eu