Univers-sel s’appuie sur la compétence de Cycleco pour évaluer les avantages d’une nouvelle technique de production du sel sur des conditions de vie des populations d’Afrique de l’Ouest

Fidèle à ses valeurs historiques d’adaptation et d’innovation dans le domaine de la protection de l’environnement, et donc des populations, l’équipe de Cycleco s’est penchée sur l’impact d’une activité emblématique d’un petit pays d’Afrique de l’Ouest. La saliculture. Une mission plus complexe qu’il n’y paraît, qui aborde à la fois des problématiques environnementales, humaines et sociétales…
L’association Univers-sel, avec son partenaire local “Kafo”, propose une technique de production du sel qui est inspirée des marais salants de la côte atlantique. Cette méthode, dite solaire, consiste tout simplement à déverser la saumure sur une bâche polymère noire, et à laisser le soleil et le vent faire leur ouvrage, jusqu’à l’obtention de cristaux de sel par évaporation. Cette technique peut remplacer la méthode actuelle qui consiste à produire le sel avec des feux de bois.
L’entreprise Cycleco a effectué l’analyse des impacts de la production de sel. La production du sel avec des bâches a 100 fois moins de conséquences sur les émissions de gaz à effet de serre ! En effet, comme le détaille Cycleco dans son rapport, les émissions de méthane lors de la combustion incomplète du bois engendrent 325g de CO2 par kilo de sel produit. En ce qui concerne la santé humaine, l’amélioration est immédiate et encore plus spectaculaire. L’étude démontre clairement que l’utilisation d’une bâche permet de réduire l’impact sur la santé d’un facteur de 10.000 à 100.000. Concrètement, l’utilisation d’une simple bâche permet de gagner jusqu’à 9 années de vie à une femme qui pratique la saliculture durant 30 ans !